Cette semaine, l’administratrice en chef de la santé publique du Canada a rendu public son rapport sur l’état de la santé publique au Canada 2020. Nous vous invitons à en faire la lecture !

Extrait du mot d’introduction

«La pandémie de la COVID-19 a eu de graves répercussions sur la santé et sur le bien-être social et économique des Canadiens et des gens de partout dans le monde. Elle a généré des changements fondamentaux dans nos vies quotidiennes. Malheureusement, bon nombre de Canadiens ont souffert de ses conséquences tragiques, notamment en étant atteints de la maladie ou en perdant des êtres chers, leurs emplois ou d’autres moyens de subsistance, en souffrant d’isolement ou simplement en étant privés de leurs liens sociaux habituels.

Bien que la pandémie de la COVID-19 nous touche tous, les répercussions sur la santé ont été dévastatrices pour les aînés, les travailleurs essentiels, les populations racialisées, les personnes en situation de handicap et les femmes. Nous devons améliorer les conditions sanitaires, sociales et économiques de ces populations si l’on veut atteindre l’équité en matière de santé et nous protéger tous de la menace de la COVID-19 et des futures pandémies.

C’est pourquoi mon rapport annuel met l’emphase sur la compréhension des répercussions plus vastes de la COVID-19, et offre des solutions fondées sur des données probantes. Les renseignements présentés dans le présent rapport couvrent la période de janvier à août 2020.

 

Télécharger le rapport

 

Source : Gouvernement du Canada

Communiqué de presse

Pour diffusion immédiate

Boucherville, le 21 octobre 2020 — Avec la deuxième vague de la COVID-19, le Centre d’action bénévole de Boucherville (CABB) a dû adapter ses activités afin de les offrir en ligne. Le CABB est à la recherche de bénévoles techniciens et/ou de bénévoles experts, disponibles aussitôt que possible, pour offrir du support technique afin d’aider les :

  • Bénéficiaires à accéder à Zoom et à utiliser une tablette électronique leur permettant de participer aux activités du CABB.
  • Employés du CABB dans l’organisation de leurs activités mensuelles en ligne (connexion à Zoom, lien avec les conférenciers, branchement du son et des micros, tests techniques, etc.).

Toujours dans le cadre de la COVID-19, les besoins de bénévoles pour les services psychosociaux sont particulièrement élevés. Le CABB est à la recherche de bénévoles, disponibles aussitôt que possible, pour :

  • Effectuer des appels de bienveillance auprès de cinq à dix aînés qui vivent de la solitude. Très appréciés, ces appels réalisés aux deux semaines ont pour but de prendre de leurs nouvelles, de les écouter, de discuter avec eux et de s’assurer de leur bien-être.
  • Faire des rencontres amicales (par téléphone pendant la pandémie). Contrairement aux appels de bienveillance, les rencontres amicales doivent avoir lieu chaque semaine, pendant une heure, avec le même aîné. Les jumelages sont établis de manière personnalisée afin de répondre aux besoins du bénévole et de l’aidé.
  • Aider un proche aidant en offrant une présence-surveillance de deux heures par semaine avec le même aidé: faire des promenades, discuter, faire des activités de loisir, etc. Votre engagement aura un impact direct sur la qualité de vie du couple ou de la famille. Les jumelages sont établis de manière personnalisée afin de répondre aux besoins du bénévole et de l’aidé.

 

Pour plus d’information ou pour devenir bénévole, communiquez avec Sylvie Cayer au 450 655-9081, poste 223 ou à info@cabboucherville.ca.

Grâce à son réseau de bénévoles, le CABB offre plusieurs services aux Bouchervillois de tous âges vivant des difficultés temporaires ou permanentes. Les aînés, les familles, les proches aidants et les personnes en convalescence à la suite d’une maladie, d’une blessure ou d’une chirurgie sont particulièrement visés. Le CABB recrute également des bénévoles et réalise des jumelages entre les organismes communautaires et les entreprises désireuses de s’impliquer dans la communauté par le biais du bénévolat.

 

Offres de bénévolat_21 oct 2020

Cet été, les organismes de l’agglomération de Longueuil présents aux rencontres des organismes et partenaires de la Corporation de développement communautaire de l’agglomération de Longueuil (CDC AL) ont travaillé collectivement pour prioriser, en ces temps de pandémie, des besoins et mettre en place des projets collectifs permettant d’y répondre. Le tout dans le cadre du  Fonds d’urgence pour l’appui communautaire (FUAC) volet 3 du gouvernement du Canada et géré par Centraide du Grand-Montréal dans notre région.

 

C’est dans ce contexte qu’est né un projet de communication et de démarchage pour rejoindre les populations les plus vulnérables (ce projet vous avait été présenté dans une infolettre précédente) dont le Centre des femmes de Longueuil s’est porté volontaire pour être fiduciaire.

 

Voici un petit mot de la Chargée de projet qui a été embauchée pour mener à bien ce projet collectif. Elle vous sollicitera aussi éventuellement pour votre participation ou pour diffuser l’information auprès de vos membres et participantEs.

 


Bonjour !

Je profite de cette tribune pour me présenter : Mon nom est Shanna Bachant, nouvellement embauchée comme chargée de projet sur le projet collectif en communication pour les organismes communautaires de Longueuil. Ce projet, soutenu par le FUAC, vise à favoriser l’accessibilité et la connaissance des services communautaires auprès des populations plus difficiles à rejoindre, surtout dans le contexte actuel. Je travaille de très près avec le Centre des Femmes de Longueuil ainsi qu’un comité de gestion qui ont à coeur de rejoindre et d’aider un maximum de gens. Étant en partie en télétravail, je privilégie le courriel comme moyen communicationnel initial, mais j’ai également un poste où vous pourrez me laisser un message. Pour toute question ou simplement pour échanger, n’hésitez pas à me contacter du lundi au jeudi.

Au plaisir ! 

Shanna Bachant, chargée de projet
projetcommal@gmail.com
450-670-0111, poste 207

Communiqué de presse

Pour diffusion immédiate

 

Montréal, le 23 octobre 2020 – Le Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA) et la Table nationale des Corporations de développement communautaire (TNCDC) lancent aujourd’hui L’Observatoire de l’ACA, un nouveau projet de recherche visant à mesurer les impacts de la crise covid-19 sur les organismes communautaires autonomes du Québec.

 

Cet Observatoire est né dans le contexte de la COVID-19 alors que les groupes communautaires ont été des acteurs clés pour répondre aux besoins des populations, défendre leurs droits, briser l’isolement et sensibiliser aux consignes de santé publique, tout en s’assurant que les mesures mises en place ne laissent personne de côté.

 

« Les conséquences se feront sentir à long terme et il est essentiel que le milieu communautaire se donne les moyens de documenter les impacts de cette crise sur les organismes et sur les personnes rejointes afin de continuer de jouer leur rôle de soutien, mais aussi de transformation sociale », a affirmé d’emblée Caroline Toupin, coordonnatrice du RQ-ACA.

 

Depuis mars dernier, les organismes communautaires font face à une pression supplémentaire importante. « L’Observatoire de l’ACA sera un outil des plus précieux pour soutenir le milieu communautaire, renforcer sa capacité de répondre aux besoins des personnes marginalisées et assurer sa participation aux orientations politiques » ajoute Martin Boire, président de la TNCDC.

 

Selon le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, « Les organismes communautaires sont d’importants acteurs de progrès social. Le contexte de la pandémie à rendu leurs actions auprès des personnes le plus vulnérables notamment, encore plus essentielles. La recherche que nous finançons leur fournira des outils concrets et probants pour s’adapter à la nouvelle réalité. En leur permettant de continuer à stimuler la participation citoyenne et à faire vivre la vie associative, nous contribuons à bâtir une société plus juste. »

 

L’objectif de l’Observatoire est de soutenir le milieu communautaire en déployant une diversité de méthodes et en faisant appel à des expertises internes, externes et des partenariats pour documenter leur réalité sur le terrain. Le premier volet de la recherche sera d’ailleurs un sondage réalisé par l’Institut de recherche et d’information socio-économiques (IRIS).

 

De plus, l’Observatoire souhaite appuyer les travaux entourant le futur Plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire (PAGAC) par des données concrètes pour qu’il puisse s’arrimer aux besoins réels des organismes et surtout, de la population.

 

L’Observatoire de l’ACA est financé par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, la Fondation Lucie et André Chagnon et la Fondation Béati.

 

30-

 

Lien connexe : www.observatoireaca.org

RAC00-Communiqué de presse

 

Source : CSMO-ÉSAC

Alors que le contexte de confinement s’étire et qu’un travailleur sur cinq du milieu communautaire affirme vivre de l’épuisement professionnel 1, nous souhaitons vous rappeler que la ligne de soutien psychologique LÉO est là pour vous!

Message aux directions/coordinations

D’une part, n’hésitez pas à appeler LÉO si le besoin s’en fait sentir. Le service est là aussi pour vous!

D’autre part, utilisez LÉO comme un bénéfice social pour vos employés-es! Vous ne savez pas comment en parler? Pas de soucis!

Voici un outil pour vous! 👇   Également disponible sur la page web du projet LÉO!

 


[1] Marin, Stéphanie. 4 aout 2020. « Un travailleur communautaire sur cinq vit de l’épuisement professionnel ». La presse canadienne

Info-Pôle Novembre 2020
(à diffuser dans vos réseaux)

Un mois de novembre bien rempli! Soyez des nôtres!
Le mois de l’économie sociale approche et nous avons concocté une petite programmation. Participez-y et parlez-en à votre milieu pour l’inspirer et le mobiliser. Le mois de novembre de chaque année est l’occasion de faire connaître et reconnaître le modèle, initier des discussions et des réflexions et explorer de nouvelles avenues d’imaginer nos territoires. Partagez ces évènements à partir de la page Facebook du Pôle.

Mutualiser: Une solution à l’incertitude économique

Pour s’adapter à la baisse des activités ou à la hausse fulgurante de la demande en cette période actuelle, les entreprises sont poussées à user de créativité et à repenser leur modèle d’affaires. Par ailleurs, des enjeux déjà présents avant la crise sont maintenant amplifiés et demandent de s’y attarder plus rapidement. Le manque de main-d’œuvre, les tarifs de transport, le manque de volume, le virage numérique, la hausse des loyers commerciaux et la production de déchets, sont tous des thèmes pour lesquels nous devrions dorénavant imaginer des solutions collectives.

Ils existent d’ailleurs des exemples inspirants et innovants nés de la mise en commun de problèmes d’entreprises d’un même secteur. Venez les découvrir et entamer votre réflexion. Dans un contexte d’incertitude économique, pensons davantage à mutualiser et considérer l’entité collective comme un outil de gestion entre entreprises, qu’elles soient à but lucratif ou non.

Entreprises privées, entreprises d’économie sociale ou personnes intéressées, participez à ce midi-webinaire le 11 novembre de midi à 13h avec Claire L’Heureux, directrice générale de la CDRQ de la Montérégie.

Venez explorer les possibles solutions!

Viens brainstormer avec nous!

La crise sanitaire a un énorme impact sur toutes les situations où le contact humain allait de soi. Les services à la personne sont touchés, les évènements, les réunions, le service à la clientèle, nos artères commerciales, nos parcs. en fait, toutes activités publiques est touchées.

Peu importe le milieu d’où vous provenez, nous vous invitons à venir réfléchir collectivement à de nouvelles façons d’imaginer et de réinventer le contact humain dans le contexte qui vous interpelle.

Atelier interactif d’idéation prévu, si la situation COVID le permet, en présentiel.

Groupe limité à 15 et dans une salle avec plexi glace et distanciation entre les participants.

Un plan B en ligne sera proposé, et aussi agréable, si la situation ne le permet pas!

Inscrivez-vous vite! Les places sont limitées!

Démocratiser l’entreprise: un virage payant pour tous?

Depuis le début de la pandémie, on entend beaucoup de débat sur la nécessité d’une relance économique plus juste et verte. La société remet encore et toujours en question le modèle économique prédominant puisque, pour plusieurs, il semble désuet et contradictoire avec les nouveaux impondérables environnementaux et sociaux.

Et si l’entreprise était démocratique? Qu’est-ce que cela changerait dans notre rapport au rendement? Pourrait-on calculait le retour sur investissement d’une entreprise par son impact humain et environnemental et non par la croissance de ces profits et son apport au PIB?

Et si on valorisait l’enrichissement collectif et on calculait la réussite entrepreneuriale par l’ancrage d’une entreprise dans une communauté? Qu’est-ce que cela apporterait aux quartiers, aux villes, aux communautés, à nos voisins, à nos commerces, à nos industries?

Et si la vraie création de valeur partait de là?

Une utopie? Non, plus de 11 000 entreprises collectives de tous les secteurs au Québec l’ont compris.

Mot sur le conférencier.

Gabriel Monette est candidat au doctorat en philosophie à l’Université de Montréal. Il s’intéresse particulièrement à la philosophie politique, à la philosophie de l’économie, à l’éthique en général et tout particulièrement celle des affaires.

Venez réfléchir à ce sujet!

 

Source : Pôle de l’économie sociale

Si l’actuelle pandémie a révélé de nouvelles failles dans le système de santé, elle a aussi renforcé le réseau des Corporations de développement communautaire (CDC), révèle un sondage.

 

Figures incontournables auprès des plus vulnérables, les organismes sociocommunautaires et les CDC qui les chapeautent ont été projetés au cœur de l’action quand la COVID-19 a atteint le Québec. Résultat : ces instances ont démontré une fois de plus leur pertinence.

Un sondage réalisé par TACT Intelligence-conseil pour la Table nationale des CDC révèle notamment que c’est à travers des cellules de crises intersectorielles formées dans la foulée de la pandémie que le rôle et l’apport des CDC ont été mis en lumière, ce qui leur a permis de trouver en leurs interlocuteurs de nouveaux alliés, des représentants municipaux, des députés, des acteurs du secteur économique local de même que des employés de la santé publique.

«Notre place, au niveau social, est désormais acquise», affirme le directeur général de la CDC Haute-Yamaska, Sylvain Dupont.

«Notre place, au niveau social, est désormais acquise», affirme le directeur général

de la CDC Haute-Yamaska, Sylvain Dupont.

—– Alain Dion

 

« Notre place, au niveau social, est désormais acquise, souligne le directeur général de la CDC Haute-Yamaska, Sylvain Dupont. La crise nous a permis de nous rapprocher avec les élus des autres municipalités de la MRC qui nous connaissaient peu. Je crois qu’à l’avenir, dans d’autres contextes sociaux et communautaires, la CDC va être interpellée. »

« C’est comme si certains avaient découvert que les organismes communautaires assuraient des services essentiels », estime la directrice de la CDC Domaine du Roy, Marie-Josée Savard.

Nouveaux partenaires

Ces liens se sont traduits par davantage de contacts avec les élus, une collaboration plus étroite avec les organismes communautaires membres et l’inclusion de nouveaux, de même que par des partenariats avec des entreprises privées ou des organismes à vocation économique avec lesquels les CDC avaient rarement travaillé.

En effet, indique le sondage, 92,7 % des répondants ont affirmé que la crise sanitaire leur a permis de consolider des partenariats et 82,9 % ont indiqué en avoir développé de nouveaux.

Geneviève Paré est directrice générale du Fonds communautaire des Chenaux.

— Fournie
Par exemple, le Fonds communautaire des Chenaux a mis sur pied un « marché partenaire » avec le Mouvement d’Action Solidaire des Sans-Emploi (MASSE) des Chenaux, où des denrées alimentaires seront offertes à moindre prix aux ménages les moins nantis. « Grâce à une aide financière du gouvernement fédéral dans le cadre de la pandémie, on a les moyens de mettre en place ce nouveau projet avec eux », explique Geneviève Paré, directrice générale du Fonds communautaire des Chenaux.

Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Maison de la famille Éveil-Naissance a pu créer un fonds pour financer certains achats d’urgence grâce à une aide financière. Elle a du même coup scellé des partenariats avec plusieurs commerces locaux où des cartes-cadeaux ont été achetées puis offertes à des familles dans le besoin. Une autre entente, cette fois avec des boutiques à prix modique, a permis à une intervenante d’accompagner des familles pour l’achat de vêtements de première nécessité. Près de 70 familles ont jusqu’à présent pu profiter de ce coup de pouce financier.

« Ce qui est merveilleux, c’est que ce fonds d’urgence va perdurer puisque nous sommes parvenus à dégager des fonds pour le pérenniser », se réjouit la directrice générale Isabelle Marcoux. Les modalités d’application de cette entente restent à peaufiner, mais déjà, on souhaite que d’autres partenaires se joignent à l’initiative.

En outre, plus de neuf répondants sur 10 ont signifié que la crise a forcé leurs partenaires à redéfinir leurs priorités. « J’ai pris part à une cellule de crise mise en place par la MRC de la Haute-Yamaska. À une occasion, j’ai fait remarquer au groupe que les préoccupations s’articulaient particulièrement autour de la relance économique des entreprises et de la conservation d’emplois, ce qui était important, mais qu’on oubliait les humains qui occupaient ces emplois et qui faisaient rouler ces entreprises. Toute la question de la santé mentale et physique a été ramenée au cœur de nos échanges », indique Sylvain Dupont.

Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Maison de la famille Éveil-Naissance a pu créer un fonds pour financer certains achats d’urgence grâce à une aide financière, se réjouit la directrice générale Isabelle Marcoux.
— Fournie
« Courroies de transmission »

Les CDC ont agi à titre de point central de transmission de l’information. Pour Mme Paré, la CDC des Chenaux est une « courroie de transmission » incontournable depuis le début de la pandémie. « C’est toujours par là qu’on apprend les nouvelles informations, les nouvelles mesures », énumère-t-elle.

Grâce à ce partage d’information, les liens entre les différents organismes communautaires d’une même région se sont aussi resserrés durant la crise sanitaire. « On pouvait mieux référer notre clientèle à d’autres. C’est aussi comme ça que j’ai appris qu’un autre organisme achetait des fournitures scolaires. Comme on avait aussi besoin de le faire, plutôt que de dédoubler le travail, on leur a offert le montant qu’on prévoyait investir afin qu’ils s’en occupent », dit Mme Marcoux

Les CDC ont également usé de tous leurs moyens pour faire rayonner le travail de leurs membres alors que ceux-ci étaient plus utiles que jamais.

Le sondage relève que les médias sociaux (95 %) et les médias d’information locaux (67,5 %) étaient les moyens de communication par excellence.

« Il a fallu trouver des méthodes pour communiquer rapidement et efficacement, souligne Jean Brouillette, directeur de la CDC des Chenaux. Avec les médias sociaux et les visioconférences, nous avons établi des liens plus rapidement et plus fréquemment, ce qui a contribué à les solidifier. Cet esprit de solidarité a fait en sorte qu’on a tous pu s’adapter plus rapidement pour continuer d’offrir des services essentiels à une population qui en avait besoin. »

Jean Brouillette est directeur de la CDC des Chenaux.

Jean Brouillette est directeur de la CDC des Chenaux.

 

Des travailleurs à bout de souffle

Même si les liens entre les acteurs du milieu communautaire et le reste de la communauté se sont resserrés, la crise de la pandémie a aussi contribué à fragiliser les organismes, déjà aux prises avec un manque de ressources.

« Le sondage visait à obtenir une vision globale du terrain et ç’a confirmé nos impressions selon lesquelles les organismes ont besoin d’aide », remarque Martin Boire, directeur général de la Corporation de développement communautaire (CDC) de Longueuil.

En effet, souligne celui qui est également président du conseil d’administration de la Table nationale des CDC (TNCDC), l’isolement et la détresse sont palpables chez plusieurs travailleurs des organismes, qui sont déjà « épuisés et débordés ». « Normalement, je suis témoin de ce niveau d’épuisement en décembre », illustre M. Boire.

Martin Boire est président du conseil d’administration de la Table nationale des CDC

« Les gens parlent déjà de la deuxième vague, mais nous, on ressent encore le ressac de la première, ajoute-t-il. En ce sens, les CDC vont être encore interpellées pour leur apporter du soutien. »

« Il y a eu un impact réel de la crise sur le personnel et sur nos offres de services, confirme Sylvain Dupont, directeur général de la CDC Haute-Yamaska. Les travailleurs du communautaire subissent des contrecoups psychologiques. »

Plusieurs CDC ont d’ailleurs dû mettre en place de la formation spécifique pour prévenir l’épuisement, un programme d’aide aux employés et offrir du soutien psychologique aux employés des organismes communautaires, révèle le sondage.

Parmi les services ayant dû être développés par les CDC pendant la crise, le soutien technique et l’accompagnement arrivent au premier rang (70,5 %), suivi de la création de cellules de gestion de crise et de la mise en place d’outils et d’activités (ex æquo à 22,7 % chacun). Une CDC sur cinq (20,5 %) a aidé ses membres à acquérir de l’équipement de protection, et 13,6 % ont offert du soutien psychologique ou mis sur pied un programme d’aide aux employés.

« Au printemps, on a tenu des cafés-rencontre de façon hebdomadaire pour briser l’isolement de nos membres et les soutenir. On sentait leur fragilité, leur anxiété, leur détresse. Il y a des organismes qui ont leurs locaux dans les bâtiments municipaux, qui ont été fermés au début de la pandémie. Du jour au lendemain, nos organismes sont devenus des sans-abris et n’étaient pas prêts à passer au télétravail », relate Marie-Josée Savard, directrice générale de la CDC Domaine du Roy, à Roberval.

Manque de bras

Avant même de subir la pression supplémentaire engendrée par la pandémie, les organismes communautaires étaient aux prises avec un manque de main-d’œuvre qui limitait leur champ d’action. « Cette pénurie est loin de s’être résorbée avec la COVID, bien au contraire, relève M. Boire. Dans les premières semaines de la pandémie, des organismes ont dû se priver de plusieurs bénévoles qui, pour éviter de propager le virus ou l’attraper, sont restés chez eux. »

« C’est aussi le cas si un travailleur attrape la COVID ou qu’il doit rester à la maison parce que son enfant ne peut pas aller à l’école : sa charge de travail repose sur les épaules de ses collègues en place » poursuit le directeur. Heureusement, certaines mesures d’aide financière d’urgence ont permis à des organismes d’embaucher. Mais ce n’est pas assez. »

Plus de la moitié des CDC se sont impliquées dans la prestation de services directs à la population. Parmi ceux-ci, le soutien pour l’aide alimentaire (56 %), l’accompagnement personnalisé (32 %) et l’aide au financement et au recrutement (12 %), indique l’enquête.

« Il ne faut pas oublier les problématiques en santé mentale, la sécurité alimentaire, le transport et les autres domaines d’interventions du communautaire. Ces réalités-là n’ont pas disparu pendant la pandémie », rappelle Jean Brouillette, directeur de la CDC des Chenaux.

Le nerf de la guerre

Le financement demeure le nerf de la guerre. Même si le gouvernement a débloqué des fonds pour soutenir l’action des organismes, ceux-ci pourraient se retrouver affaiblis par une diminution importante de leurs autres sources de revenus.

« Beaucoup de nos organismes dépendent d’ateliers et d’autofinancement, rappelle M. Dupont. Beaucoup des activités prévues ont été annulées, ce qui a un impact sur l’avenir de ces organismes. »

Plusieurs dirigeants d’organisme redoutent une diminution de leur financement le printemps prochain, moment où l’aide financière sera déterminante pour la suite des choses, confie Martin Boire.

« Souvent, la grande partie des budgets des organismes vont en salaires. Si on diminue leur financement, c’est parfois un employé dont on doit se passer », note le président de la TNCDC, rappelant que toute coupe dans le financement des organismes entraîne des « choix douloureux » alors que les besoins en services sociocommunautaires ne vont que croître tant que durera la pandémie.

Marie-Josée Savard, elle, préfère demeurer optimiste. « On peine déjà à se maintenir à flot avec les budgets actuels, dit-elle. Mais j’espère toujours que le gouvernement a réalisé le rôle essentiel du communautaire pendant la pandémie et qu’il ajustera son financement en conséquence. »

Marie-Josée Savard est directrice générale de la CDC Domaine du Roy.
Source : leSoleil

Enquête de l’Université de Sherbrooke sur les impacts psychosociaux de la pandémie

Pour minimiser l’impact de la pandémie sur le moral

Outre recueillir des données, l’équipe responsable de cette enquête émet des recommandations visant à lutter contre les impacts psychosociaux de la pandémie. « Il est primordial de reconnaitre l’ampleur des impacts psychosociaux de la pandémie au Québec, ce que plusieurs appellent la deuxième catastrophe, soutient la professeure Généreux. Des solutions efficaces existent pour les minimiser. Il suffit d’y consacrer suffisamment d’effort et de ressources. »

Quatre pistes d’action recommandées :

  1. Déployer des équipes spécialisées en psychiatrie au sein de la population.
  2. Mieux outiller les services de première ligne, et mettre sur pied un réseau citoyen sentinelle formé en premiers soins psychologiques.
  3. Renforcer le soutien communautaire en offrant, entre autres, un meilleur soutien aux travailleuses et aux travailleurs essentiels, en particulier dans le milieu de la santé.
  4. Adapter les services de base, par exemple, en implantant des mécanismes pour répondre aux besoins psychosociaux des groupes en situation de vulnérabilité (ex. : insécurité alimentaire, itinérance).

Ciquer ici pour accéder à l’étude complète

L’Association des usagers du transport adapté de Longueuil (AUTAL) dépose un mémoire dans le cadre de la consultation publique de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) quant au projet de refonte tarifaire.

L’AUTAL dit avoir « relevé des inégalités » dans le projet préliminaire de l’ARTM pour les personnes à mobilité réduite. Ce mémoire porte sur des préoccupations et des inquiétudes concernant l’harmonisation de la tarification, la tarification sociale et l’accessibilité aux nouvelles technologies.

Selon le premier projet, les usagers du transport collectif de l’agglomération de Longueuil devront débourser mensuellement 144 $ au lieu de 100 $ actuellement pour se rendre à Montréal. Ce titre inclura tous les modes de transport du territoire, soit l’autobus, le métro, le train, le Réseau express métropolitain (REM) et le transport adapté. Toutefois, l’AUTAL affirme que les utilisateurs du transport adapté « n’ont pas besoin de tous ces modes de transport » et pense qu’il est injuste que cette clientèle dépense ce montant pour « des services qu’elle n’utilise pas ».

Tout comme la Ville de Longueuil, l’AUTAL souhaite une uniformisation des tarifs pour l’ensemble du Grand Montréal, alors que les usagers de l’Île paieront 10 $ de moins que ceux de Longueuil selon le projet actuel.

Dans son mémoire, l’AUTAL propose de mettre en place une tarification sociale pour les personnes à faible revenu afin qu’ils puissent profiter de tarifs réduits. « Les personnes vivant sous le seuil de la pauvreté ne devraient pas avoir à choisir entre utiliser le transport collectif ou répondre à leurs besoins de base », soutient l’organisation.

Également, au même titre que les jeunes, les étudiants et les aînés, l’AUTAL demande un prix réduit pour les personnes vivant avec des limitations fonctionnelles.

Finalement, l’association est préoccupée concernant l’accessibilité des nouvelles fonctionnalités technologiques que l’ARTM veut implanter, notamment avec le paiement par carte de crédit dans l’autobus et la création d’une application mobile du transport collectif qui regroupe les services, des informations en temps réel et l’achat de titres. Pour l’AUTAL : « Ces nouvelles fonctionnalités doivent pouvoir être utilisées par toute la population, incluant les personnes vivant avec des limitations fonctionnelles. »

Projet de refonte tarifaire

L’Autorité régionale de transport métropolitain a déposé, le 3 septembre dernier, un premier projet de refonte tarifaire qui vise l’harmonisation et la simplification de la tarification du transport collectif dans la région du Grand Montréal.

Avant de prendre quelconque décision, l’ARTM procède actuellement à une vaste campagne de consultation publique afin de laisser les citoyens s’exprimer sur le projet. Le projet final doit être déposé avant la fin de l’année.

Source : TVRS

 

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Suite au dépôt de son mémoire, madame Magalie Masson, journaliste au FM
103,3, la radio de la Rive-Sud, a communiqué avec AUTAL pour réaliser un
reportage sur notre mémoire.

Nous vous invitons à écouter ce reportage à l’adresse suivante :

http://www.fm1033.ca/le-transport-adapte-oublie-dans-la-refonte-tarifaire-de-lartm/

Source : DEL

Alors que les entreprises subissent durement les contrecoups de la 2e vague de la pandémie de la COVID-19, Développement économique de l’agglomération de Longueuil (DEL) met à leur disposition 8,5 M$, dont 75 % représentent une injection d’argent frais visant spécifiquement à les aider à surmonter cette 2e vague. Les sommes se déclinent ainsi :

• 4 M$ en prêts et en pardons de prêts via le programme Aide d’urgence aux PME (PAUPME) et le nouveau volet Aide aux entreprises en régions en alerte maximale (AERAM)
• 2,5 M$ en prêts via les Fonds locaux d’investissement (FLI/FLS)
• 1 M$ en subventions par le biais d’appels de projets variés
• 555 000 $ en subventions et en accompagnement d’affaires grâce à Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC)
• 500 000 $ en accompagnement visant à accélérer le virage numérique des entreprises avec l’appui de DEC

Produits exclusifs de financement

« Plusieurs entreprises du territoire que nous desservons sont directement impactées par la pandémie et les besoins en termes de financement d’urgence pour leur permettre de maintenir leurs activités sont grands. DEL joue un rôle clé en ce sens en leur donnant accès à des produits de financement variés pour assurer leur relance », souligne Julie Ethier, directrice générale de DEL.

PAUPME et AERAM

Officiellement confié à DEL en avril dernier, le PAUPME est toujours disponible et permet aux entreprises d’obtenir un prêt maximal de 50 000 $, à un taux de 3 %, avec un congé de remboursement sur le capital et les intérêts d’une durée de trois mois.

Ce programme a récemment été bonifié avec l’AERAM. Couvrant les frais fixes tels que le loyer et les taxes, cette aide permet aux entreprises visées par un arrêt ministériel de fermeture de convertir 80 % de leur prêt en pardon de prêt, pour une valeur maximale mensuelle de 15 000 $. L’aide est en vigueur pour le mois d’octobre et pourrait s’appliquer à d’autres mois, advenant une prolongation de l’ordonnance de fermeture.

FLI/FLS

Gestionnaire du Fonds local d’investissement (FLI) et du Fonds local de solidarité (FLS), DEL dispose de plusieurs produits financiers offrant jusqu’à 250 000 $ en fonds de roulement, dont le prêt COVID-19 permettant aux entreprises d’obtenir 100 000 $ en prêt avec une possibilité de refinancement, jumelée à une subvention équivalente à 15 % de la valeur du prêt (max. 15 000 $).

Appels de projets

Pour favoriser les projets de relance des entreprises, DEL offre aux entreprises une subvention maximale de 20 000 $, par le biais d’appels de projets. Totalisant 1 M$, ces appels de projets portent sur les enjeux actuels des entreprises que sont l’approvisionnement, le commerce électronique, l’économie sociale, les ressources humaines ainsi que le virage numérique 4.0.

Précisons que le PAUPME, l’AERAM, le FLI/ FLS ainsi que les sommes distribuées par les appels de projets sont des leviers financiers disponibles grâce au partenariat avec le gouvernement du Québec.

Soutien de DEC

De surcroît à ces aides, Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC) a consenti plus de 1 M$ à DEL, soit une enveloppe de 555 000 $ afin d’offrir aux entreprises de l’aide technique spécifique en lien avec la crise, ainsi que des subventions, pour couvrir 100 % des frais d’honoraires externes associés à un projet de relance. À cette aide s’ajoute un soutien de 500 000 $ qui permettra aux entreprises d’accélérer leur virage numérique, par l’implantation d’une usine d’expérimentation de technologiques numériques.

« Alors que la situation de santé publique évolue toujours, le gouvernement du Canada travaillera de concert avec les PME et OBNL canadiens afin d’atténuer les répercussions de la COVID-19 sur nos entrepreneurs et travailleurs, a déclaré l’honorable Mélanie Joly, ministre du Développement économique et des Langues officielles et ministre responsable de DEC. L’annonce de ce double soutien pour l’agglomération de Longueuil est une preuve de l’engagement continuel du gouvernement en matière de maintien et de création de bons emplois, et ce, partout au pays. C’est notre gage pour les régions, les entreprises, les organismes et ultimement, pour les citoyens. Nous avons été là depuis le début de la pandémie et nous serons là pour vous accompagner pour la suite. »